Le 8 mars c’est aujourd’hui aussi, le 8 mars ce sera demain

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Le 8 mars c’est aujourd’hui aussi, le 8 mars ce sera demain, et après-demain, et encore et encore, jusqu’au jour où toute difficulté sera aplanie, « quand sera brisé l’infini servage de la femme », oh oui, ami Rimbaud !
Le 8 mars, ce n’est pas une mièvre fête des femmes à l’instar de la Fête des Mères, c’est la Journée internationale de lutte pour les Droits des Femmes.
Grand merci collectif pour tous les « Bonne Journée de la Femme ! », tous les gentils messages privés de gifs qui gigotent, de vœux, de saluts, de « bonsoir, belle dame » ou de compliments, ou contenant juste des « Tuer écrivaine » [?] (sic), des bouquets de fleurs sans épines, des cœurs roses pour voir la vie en rose, des bisous de toutes les couleurs ou de jolis petits animaux qui remuent la queue, des émoticônes mignonnettes, des tasses de café fumant — mais ce n’est pas ma tasse de thé…
Grand merci pour les « pokes » et petits pouces levés, auxquels je ne puis répondre individuellement, sinon ça risquerait de « tuer l’écrivaine » pour de bon, je n’aurais jamais le temps de finir mon 2è roman (le deuxième, pas le second comme quand on dit « Seconde Guerre mondiale » en espérant qu’il n’y en aura pas de troisième), mon deuxième roman à lire au bain comme L’AUTRE QUI DANSE ou ailleurs, chacun fait ce qui lui plaît !
(Vos photos de vous lisant l’un de mes livres, insolites ou autres, sont les bienvenues. Elles me réjouissent et ont même le pouvoir de me faire rire de bon cœur, parfois.)
Nota bene : Plutôt que de passer par la messagerie FB, où je ne relève pas souvent mon courrier – car je ne me connecte sur Facebook qu’épisodiquement, sporadiquement, en récréation au milieu de la création –, mieux vaut cliquer sur « J’aime » et/ou écrire des commentaires sur mes pages, c’est plus convivial, plus amical, c’est là le rôle du réseau social…
Comme ça tout le monde en profite, et les souhaits s’étendent tous azimuts, chacun pouvant les prendre pour soi, en une belle solidarité, en généreuse et tendre sollicitude à l’égard des personnes qui n’en reçoivent pas et sont dans la solitude…
(Quant à ceux qui entendent « fesse bouc » quand on dit « Facebook », et confondent coco et z’abricot, « réseau social » et site de rencontres, voire agence matrimoniale ou organisme de pseudo-prêts, mettant tout cul par-dessus tête… Sans commentaires… Mais comment taire ?…)
Si c’est important, vraiment personnel, urgent et confidentiel, alors il faut m’envoyer un email – alias courriel. Et ça rime !
 Pour que ça rime à grand-chose, cliquer ici
Suzanne Dracius

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